SOLO DU HAUT Une création d’Iris Aguettant
Création 2020
Théâtre et marionnette
Mise en scène et marionnette : Eric Deniaud
Solo du haut
« Fini le temps des mots fertiles et des grandes visions c’est l’heure d’escalader les énigmes, les miroirs de vertige en vertige, c’est l’heure d’aimer percer les murs immenses, impénétrables… »
Extrait du spectacle
« Eh voilà, la journée avait bien commencé… », on se doute qu’avec une introduction pareille, ça va mal finir ! Une marionnette comme… l’incarnation, la matérialisation d’un autre soi-même, un miroir de l’âme, le moyen d’aborder des questions profondes avec la distance, la poésie et l’humour indispensables. Un double, oui mais pas un clone, plutôt un miroir tendu au public qui prendrait alors une multiplicité de facettes, chacun pouvant s’y reconnaître. De l’angoisse du réveil à la tentative d’envol ratée, du matin radieux soudain ressurgi de l’enfance au trait bleu tiré du fond de la mémoire, une traversée âpre-douce, un risque de l’intime, un miroir qui ne fait pas de cadeau !
Equipe artistique
Ecriture et jeu : Iris Aguettant
Mise en scène et marionnette : Éric Deniaud
Assistante : Corinne Lordier
Création musicale : Eveline Causse
Piano, arrangement et interprétation : Ewerton Oliveira
Création lumière et scénographie : Philippe Bourgeais
Production : Compagnie La Première Seconde
Notes de mise en scène - extraits
L’écriture comme… un risque à prendre où les mots viennent au bout des doigts, tombent les uns après les autres comme souvent superflus, redondants, bavards, finissant par trouver leur juste place à la charnière de l’invisible.
La lumière comme… une alliée qui arrive à point nommée pour que la magie fasse son apparition dans une dramaturgie plurielle.
La musique comme… l’épaisseur de l’air, sa légèreté, sa pesanteur, son apesanteur, parfois un épais brouillard mais aussi parfois un grand ciel bleu ou une mer agitée… le silence aussi, souvent ; celui de nos insomnies, de nos mutismes, de nos contemplations…
Le réveil… comme la seule issue, comme une invitation à croire que la chance d’une menace de mort à l’échelle de la planète peut être un sursaut commun, un grand réveil de l’humanité.
La parole… comme silencieuse avant d’ouvrir les mains
Une bouffonnerie métaphysique… comme une tentative de tenir les deux bouts, un désir de parler de choses profondes sans se prendre trop au sérieux.
dates
Mai 2021 : Théâtre de Machy – Chasselay Lyon
Octobre 2020 : Premières à la Maison-Théâtre de Machy – Chasselay près de Lyon