Le château de Machy au coeur de l’histoire

De la culture fruitière à la culture théâtrale

Le défi unique de la compagnie est de faire du Château de Machy  un lieu de création théâtrale et artistique tout en étant les gardiens d’un patrimoine caractéristique de la région. C’est celui de faire entrer cette architecture dans une nouvelle page de son histoire. C’est à dire, ne pas muséifier un patrimoine mais lui permettre de garder une âme vivante en l’adaptant à ses nouveaux usages : l’accueil de résidence de création et d’événements publics des arts du théâtre.

De fait, habiter un château et un domaine exige un chantier permanent. Au fil des années, ils s’enchainent, de tous types, de toutes tailles, dans le temps de ceux qui veulent faire les choses dans les règles de l’art. Le château de Machy est restauré avec des chantiers participatifs et de formation aux techniques traditionnelles mais aussi en faisant appel à des entreprises locales aux savoir-faire reconnus.

Nos moyens économiques sont limités. Ce mouvement continu d’amélioration, de sauvegarde et de restauration n’est possible que grâce à l’aide de bénévoles, de mécènes et de donateurs.

Nous sommes toujours en recherche de nouvelles personnes, de nouveaux partenaires prêts à entrer dans cette aventure du XXIè siècle d’un lieu patrimonial unique de création artistique.

L’histoire du château de Machy

Epoque Médiévale, 1035

C’est la première mention du lieu dit « Machy » dont nous avons connaissance. C’est une propriété de l’abbaye bénédictine d’Ainay. Nous sommes au coeur du monde médiéval. Dans la ville de Lyon, le pouvoir temporel est dans les mains de l’Eglise.

Imaginons un hameau autour d’un four banal où habitent les paysans et les artisans qui cultivent cette propriété de l’abbaye. Une porte murée du castelet serait un des reste de cette période.

Renaissance, XV-XVIè siècle

Plusieurs familles de commerçants ayant habité simultanément cette terre de Machy ont laissé leur nom dans l’histoire. Ces riches bourgeois, pour entrer dans le cercle de prise de décision de la cité doivent devenir échevin et donc avoir une propriété dans la campagne environnante.

C’est un âge d’or pour la ville de Lyon, celui du Vieux Lyon que l’on connaît aujourd’hui.
La région se couvre de « maisons des champs ».

Le Castellet est un témoin de cette époque. Un rez-de-chaussée pour la culture et l’élevage, l’étage pour l’habitat avec ses fenêtres à meneaux rustiques. Nous pouvons imaginer qu’il ait pu y avoir d’autres bâtiments du même type à Machy.

XVIIè siècle

Les maisons des champs deviennent maison de maître.

Une famille s’impose et fait construire le corps central du château de Machy actuel, sur la façade nord, face à la vue. C’est une façade symétrique avec une tour centrale pour l’escalier, des salons, des chambres et antichambres avec des plafonds à la française. Nous entrons dans un nouveau temps, une nouvelle architecture. La ferme et l’habitat noble sont séparés.

Peu d’éléments nous restent pour imaginer le reste du site du château de Machy à cette époque, notamment la partie ferme.

1788-1978 : 200 ans dans la même famille

La famille Morand de Jouffrey achète cette propriété juste à la fin de l’Ancien Régime, avant la révolution française.

C’est un nouveau chapitre majeur. De nombreuses constructions sont entreprises et lui font prendre cette allure de château qu’on lui connaît. Le grand salon, la grande tour de la façade, la façade rouge et sa tour ronde sont bâtis. Les bâtiments de ferme sont reconstruits.

Des arbres sont plantés dans le parc, dont les deux grands cèdres majestueux toujours bien présents.

Cette propriété de plusieurs centaines d’hectares est une terre de production agricole où se développe la poire de Chasselay. Une main d’oeuvre nombreuse habite sur place pour s’occuper des terres et du château, qui est aussi lieu de villégiature facilement accessible de Lyon.

La vue depuis le château de Machy

Le château de Machy surplombe majestueusement un paysage grandiose : les collines et les monts du Beaujolais, les monts du Lyonnais, la vallée de la Sâone où l’on voit distinctement Trévoux et Villefranche. Cette vue spectaculaire accueille régulièrement les visiteurs pour les soirées spectacles d’hiver (les Soirées à la bonne heure) ou pour les soirées d’été renommées dans toute la région, mais aussi à l’occasion du Dimanche à la Campagne en juin, des journées du Patrimoine en septembre, des après-midi coup de main un samedi par mois.

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